Novembre 2014: Urologie

Quand il faut accepter la maladie pour mieux la combattre. A l’annonce du cancer j’étais dans le déni. Puis, j’ai fini par accepter ma maladie. A mon avis, c’est essentiel pour s’en sortir et supporter les traitements.

10 novembre 2014. Dans la salle d’attente du service d’urologie de l’hôpital d’Avranches il y a un va-et-vient incessant. J’ai rendez-vous à 14h00, il est 14h45, je commence à trouver le temps long. Joëlle m’accompagne, nous échangeons quelques mots à voix basse. Je ne sais pas qu’elle va être ma réaction quand je vais être appelé. Angoisse ou soulagement? Ça y est, c’est mon tour, je suis angoissé. C'est le Dr F.T. qui me reçoit, il est souriant et prévenant. Il consulte rapidement les résultats de mon taux de PSA et me fait allonger pour une auscultation. Il me fait un toucher rectal, c’est très désagréable. Puis son visage se ferme, il est circonspect. Il m’annonce que j’ai une hypertrophie de le prostate et qu’il faut faire un dépistage de cancer (adénocarcinome prostatique) par biopsie. Il m’accompagne au bureau de sa secrétaire. Un rendez-vous est pris pour la biopsie le 4 décembre 2014. Je retrouve Joëlle dans la salle d’attente et en sortant je lui explique:
-il m’a fait un toucher rectal, j’ai une hypertrophie avec risque de cancer. Il faut faire une biopsie pour confirmer.
Joëlle me dit qu’on va faire ce qu’il faut pour s’en sortir. Pour ma part, je suis inquiet car il faut attendre 3 semaines pour la biopsie et pendant ce temps-là la maladie va continuer de se développer. Le Dr F.T. m’a expliqué que la biopsie durait une trentaine de minutes et qu’il prélevait 12 échantillons très fins à l’aide d’une sonde échographique. Le tout sous anesthésie locale…En rentrant le soir nous nous précipitons sur internet pour s’informer sur les biopsies de la prostate…je suis un peu rassuré mais sans plus! Le reste du mois de novembre n’a pas été très agréable à vivre!