Avril 2019, rien ne va plus...

12 avril 2019 consultation chez l'urologue

Mon dernier taux de PSA de mars 2019 est de 3,19 ng/ml, il a encore augmenté mais ne dépasse pas 5.
J'ai rendez-vous à 10h30, l'urologue viendra me chercher à 11h10. 
Il me fait assoir et d'emblée me dit:
-vous allez reprendre les piqûres d'hormonothérapie.
Je lui demande pourquoi alors que mon taux de PSA ne dépasse pas 5 ng/ml comme il me l'avait dit lors du rendez-vous du 11 janvier 2019. Sa réponse est sans appel:
-oui mais nous avons un logiciel de calcul pour mesurer la vitesse d'augmentation du taux de PSA. Avec vos trois derniers résultats à savoir 1,76 en novembre 2018, 2,16 en janvier 2019 et 3,19 en mars 2019 le logiciel indique que votre taux progresse trop vite et qu'il y a sans doute une récidive.
Je suis décontenancé et je lui demande s'il y a souvent des récidives. Il me réponds que malheureusement il y a 45% de récidive après traitement. C'est pourquoi cette méthode de calcul, PSA Doubling time, a été mise au point.
-Nous utilisons cet outil pour calculer le taux d’augmentation du PSA, exprimé en tant que vitesse en nanogrammes / mL / an, ou le temps de doublement du PSA, en mois ou en années.
Puis il continue:
-avant la reprise du traitement vous allez faire un bilan d'extension puis on se revoit après.
Il me fait trois ordonnances:
-un scanner TAP (Thorax, Abdomen et Pelvien)
-une scintigraphie osseuse
-une analyse du PSA pour le prochain rendez-vous
Je retrouve sa secrétaire pour les prises de rendez-vous. Le scanner se passera le 25 avril à l'Hôpital d'Avranches, la scintigraphie à la Polyclinique à Avranches et le rendez-vous avec l'urologue le 10 mai 2019.
Mon état d'esprit n'est pas au top !

Ecrit le 14/04/2019

A suivre...

25 avril 2019 Scanner TAP à l'hôpital d'Avranches

J'ai rendez-vous à 14 h 45. L'enregistrement fait à l'accueil pour avoir ma fiche de circulation nous patientons devant la salle d'examen radiologique. Puis un infirmier vient me chercher à 15 h 00. Il me fait mettre en tee-shirt, regarde mes analyses de sang, je lui donne le questionnaire préalable à l'examen où j'ai pris soin de noter que je passais une scintigraphie le lendemain et il me conduit au scanner. Après mettre fait allonger sur la table mobile de l'appareil une infirmière essaie de me poser un cathéter dans le pli du bras gauche. Mais mes veines ne sont pas visibles, un autre infirmier arrive et commence à chercher mes veines au bras droit. Je leur dis que je passe une scintigraphie osseuse demain et que je voudrais bien avoir le bras droit intact. Ils s'y reprendront à trois fois avec un troisième infirmier pour réussir à poser ce cathéter. L'examen commence enfin sans le produit de contraste pendant cinq minutes. Puis un infirmier revient pour m'injecter le produit iodé et l'examen continue. Il durera une dizaine de minutes. Il me reconduit au vestiaire et je lui demande quand j'aurai les résultats. Il me répond que le médecin radiologue est très occupé et il me dit de patienter. Je retrouve Joëlle dans la salle d'attente. Je lui dis que ne suis pas sûr que le médecin radiologue a lu le questionnaire où j'ai noté que je passais une scintigraphie osseuse demain. Nous allons à l'accueil pour en savoir plus. La secrétaire va voir l'équipe de radiologie et revient nous dire de retourner au scanner et d'attendre. Cinq minutes plus tard un infirmier m'apporte le CD des radios pour la scintigraphie. Nous n'avons pas les résultats commentés du médecin radiologue, ils seront envoyés à mon urologue. Puis nous repartons un peu agacés.

26 avril 2019 Scintigraphie osseuse à la Polyclinique de la Baie à Avranches

J'ai rendez-vous à 8 h 30. Nous sommes en avance. La secrétaire m'enregistre et nous patientons. À 8 h 15, l'opératrice en radiologie, la même qu'en 2015, vient me chercher et me conduit à la salle d'injection du produit iodé de contraste. Je lui présente le bras droit en lui montrant les piqûres du bras gauche de la veille. Elle me demande si je viens pour la première fois et pour quelle raison je dois passer une scintigraphie. Je lui explique que mon taux de PSA progresse trop rapidement et qu'il y a sans doute une récidive biologique. Elle réussit l'injection du premier coup, je n'ai pratiquement rien senti et pourtant ma veine n'était pas visible! Je lui dis que j'étais déjà venu en 2015. "Bien, me dit-elle, on va pouvoir comparer, je viens vous chercher dans cinq minutes pour le premier cliché". Pendant l'attente, je ne peux m'empêcher de penser qu'il y a des personnels soignants plus compétents et motivés que d'autres. À 8 h 30, l'opératrice revient me chercher et m'installe sur la table mobile de l'appareil. La séance commence et dure une quinzaine de minutes. Puis elle me dit de revenir à 11 h 30 pour le deuxième cliché. Ce temps est nécessaire pour la fixation du produit sur les os.
Nous partons à la cafétéria du magasin Carrefour tout proche pour un petit-déjeuner bien mérité. Puis nous faisons quelques courses et repartons à la polyclinique. À 11 h 25, l'opératrice vient me chercher et m'installe pour le deuxième cliché qui dure 30 minutes. Puis elle me dit que le médecin ne pourra me recevoir tout de suite pour les résultats, car il est en réunion et me demande de revenir vers 14 h 30.
Nous retournons au Carrefour pour déjeuner. Puis nous allons dans la salle d'attente pour attendre le médecin. Nous ne sommes pas les seuls ! Visiblement, le médecin n'est toujours pas arrivé. Une personne commence à s'impatienter. À 15 h 00 un couple s'en va suivi par un autre. Nous ferons de même en passant par l'accueil pour avoir un rendez-vous pour les résultats. La secrétaire est gênée, mais elle ne peut nous donner de rendez-vous. Décidément, nous n'avons pas de chance avec les résultats. Nous repartons et dans la soirée le médecin nous appelle et nous présente toutes ces excuses pour ce contretemps. Il a regardé mes résultats et me dit que l'image de la scintigraphie est normale et semblable à celle de 2015. Je suis soulagé. Reste plus que les résultats du scanner.

Écrit le 28/04/2019.

A suivre...

10 mai 2019 Rendez-vous avec l'urologue à l'Hôpital d'Avranches

J'ai rendez-vous à 11 h 30 avec le docteur N. M. Comme toujours Joëlle m'accompagne. Après l'enregistrement à l'accueil, nous prenons place pour patienter. Mon taux de PSA est passé à 4,07 ng/ml à la dernière prise de sang du 7 mai 2019, il a encore augmenté. Je suis angoissé depuis plusieurs jours, car je n'ai toujours pas eu les résultats du scanner et j'imagine le pire...pose d'un cathéter pour la chimiothérapie, hospitalisation pour ablation de la prostate, reprise de la radiothérapie etc. À 12 h 15, l'urologue vient enfin me chercher. Il commence par me dire que je vais reprendre l'hormonothérapie pour 18 mois et qu'après il y aura un arrêt du traitement pour voir si le PSA augmente. Puis il me dit que le scanner n'a rien révélé d'anormal ainsi que la scintigraphie osseuse. Je suis soulagé. On parle du Firmagon que j'ai stoppé depuis févier 2018 et me propose un autre traitement moins douloureux avec DECAPEPTYL L.P. 11,25 mg avec une injection dans l'abdomen tous les trois mois. J'accepte et il me fait une ordonnance pour six mois, soit deux piqûres, une ordonnance pour le taux de PSA à refaire et il me dire de revenir dans six mois. Je prends congé de lui et je vais voir sa secrétaire pour le prochain rendez-vous qui aura lieu le 8 novembre 2019.
Je retrouve Joëlle et lui raconte la consultation puis nous rentrons à la maison.

Écrit le 10/05/2019.

3 septembre 2019 Rendez-vous avec l'oncologue à la Polyclinique de la Baie à Avranches

J'ai rendez-vous à 14 h 15 avec le docteur V. P. , je serai pris à l'heure. C'était une visite de routine mais j'en ai profité pour lui demander si mon traitement à l'hormonothérapie durera toute ma vie. Il m'a seulement dit que le traitement serait repris chaque fois que mon taux de PSA dépasserai 2 ng/ml.
Prochain rendez-vous en septembre 2020.

Ecrit le 15/10/2018

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